Frédéric Le Mouillour Mémorial national des marins morts pour la France
 
 
 
 

Le nom du marin commence par :

Danton - Cuirassé

46_0
1909
Brest
Sardaigne
19 mars 1917

Cuirassé de 18 400 t, type semi-dreadnought, armé de 4 canons de 305 et de 12 canons de 240. Le Danton faisait route de Toulon vers la base française de Corfou dans l'ouest de la Grèce pour se joindre au blocus du canal d'Otrante. Il avait à bord 1 102 hommes et était escorté par un seul torpilleur : Massue. L'U64, capitaine Lt Cdr Robert Moraht, lui expédia une salve de torpilles alors qu'il se trouvait dans le sud-ouest de la Sardaigne, à 30 milles au sud-ouest de l'île San Pietro. Le sous-marin venu en surface fut grenadé par le Massue, mais s'échappa. Le Danton mit 45 minutes à sombrer pendant ce temps environ 806 hommes furent sauvés par le CT Massue, le chalutier Louise-Margueritte, et un autre chalutier venu en renfort, mais 302 marins périrent ou furent portés disparus.

1917 – 19 mars : TORPILLAGE DU CUIRASSÉ DANTON EN MEDITERRANÉE

" Nommé commandant du cuirassé Danton en février en Méditerranée, le capitaine de vaisseau Delage quitta Toulon le 18 mars 1917 pour rejoindre l'armée navale à Corfou et disparut volontairement le 19 après midi avec son bâtiment torpillé par le sous-marin allemand U 64 près du cap San Pietro en Sardaigne. Le 18 janvier 2008, l'épave du cuirassé fut retrouvée par la société néerlandaise Fugro Géo Consulting Ltd gisant à 20 km au sud-ouest de la Sardaigne, par 1 000 m de fond.

Rappel des faits : le cuirassé Danton est torpillé par le sous-marin allemand U 64, en Méditerranée. Le bâtiment atteint par deux torpilles a coulé en 30 minutes. 806 hommes ont été sauvés par le torpilleur d'escadre Massue et par les bâtiments de patrouille accourus sur les lieux à l'appel du signal de détresse. Différents rapports ont fait état que le commandant du bateau, le CV Delage, et de nombreux officiers n'ont pas tenté d'évacuer le navire. Les appareils électriques du bateau avaient été touchés ce qui a empêché la mise à l'eau des embarcations de sauvetage. Les pertes humaines ont été de 296 marins au total sur les 946 membres d'équipage et 155 passagers marins devant rejoindre leur navire en Grèce. 806 personnes ont été récupérées par le contre-torpilleur Massue2 aidé par le chalutier Louise-Marguerite certains récupérés après près de 7 h de nage. Les survivants furent ramenés à Toulon. Les corps de deux naufragés morts de congestion furent déposés à l'hôpital Saint-Mandrier. Dominique Bianco, déjà survivant du Suffren, était matelot sur le Danton et ses parents apprirent avec soulagement qu'il était parmi les survivants et réfugié à Cagliari. Mme Boisarello Mathieu et ses enfants apprenaient par télégramme, que leur frère et oncle, Michel Mamalella, plus connu sous le nom de Migalie, marin de commerce mobilisé, serait parmi les victimes des disparus du Danton. Peu auparavant, il était en permission dans sa famille et, son congé expiré, rejoignait le 5e dépôt, attendant un navire en partance - qui fut le –Danton - pour rejoindre le bateau sur lequel il était affecté (Gisèle Argensse, 1989, p. 157).

Le cuirassé Danton, prototype de la série (Danton, Mirabeau, Voltaire, Vergniaud, Condorcet), plans IM Lhomme. 1911 – 15/07 : mise en service, affecté à la 1ère division, 1ère escadre de ligne, flotte de la Méditerranée. 1917 – 18/03 : Le Danton quitte Toulon ; escorté par le torpilleur Massue; pour les eaux ioniennes (Corfou), où doit rejoindre d'autres navires français. Il emmène 155 passagers. 19/03 : torpillé et coulé peu après 13 heures 15, à l’ouest de la Sardaigne, par 2 torpilles de l’U 64 commandé par le LV Morhat. En 30 mn, le cuirassé sombre (HR).

L'épave du Danton a été découverte en 2007-2008, par 38° 45,3511′ N, 8° 03,3043′ E et plus de 1 000 m de fond, à 35 km au sud-ouest de la Sardaigne lors d'études par la société de géotechnique hollandaise Fugro pour le tracé du futur gazoduc GALSI devant relier l’Algérie et l’Italie ; elle a été identifiée définitivement en février 2009 en raison de désaccords sur sa position avec l'amirauté française. Celle-ci pensait que l'épave reposait à plusieurs nautiques de son actuelle position. Ce sont les photos de ses tourelles portant des canons de 240 mm qui ont permis de lever l'ambiguïté."

Sources :

Source : Ephéméride d'Henri Ribot, le "Danton"

Cuirassé
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