François Nicolas Balut
est né le 29 novembre 1920 à Douarnenez (Finistère (29))
François (qui souhaitait qu'on l'appelle Francis), Nicolas Balut naît le 29 novembre 1920 à Douarnenez ( Finistère ) au foyer de Joseph Balut , marin-pêcheur et passeur entre Port-Rhu et l'île Tristan, et de son épouse Marie-Hélène Le Saoût, commise d'usine sur l'île Saint-Michel. Il passe son enfance sur cette île jusqu'à ses huit ans puis, à la mort de sa mère en 1928, il habite chez sa sœur Marie-Antoinette, rue Saint Michel à Douarnenez.
Il va exercer le métier de marin-pêcheur.
En juin 1940, il est embarqué sur le "Dom Michel de Nobletz". Le bateau rentre de pêche et fait escale à Ouessant lorsqu'il est réquisitionné par la marine pour évacuer les ports de la Manche. Il quitte l'île dans la nuit du 20 au 21 juin 1940 pour la Grande-Bretagne avec à son bord, outre l'équipage au complet, une équipe de la défense anti-aérienne, soit en tout une centaine de civils. Arrivés à Plymouth, les hommes sont faits prisonniers le 3 juillet et internés sur le H.M.S. "Raleigh" à Devon Port.
François Balut est libéré et signe alors un engagement dans les FNFL le 21 juillet 1940. Il embarque d'abord sur le cuirassé "Courbet" à bord duquel il suit un cours de gabier, puis en janvier 1941sur le contre-torpilleur "Bouclier", et en avril 1941 sur la corvette "Mimosa" à bord de laquelle il disparaît le 9 juin 1942 après le torpillage du bâtiment par le sous marin allemand U124 au large de Terre-neuve.
Il laisse dans la peine sa sœur Marie-Antoinette qui s'était occupée de lui à la mort de sa mère.
- Médaille Militaire
- Croix de Guerre 39-45
- Médaille de la Résistance
- Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre
Mimosa
Mimosa faisait partie d’une fameuse série de 9 corvettes, dite classe « Flower » car elles portaient toutes, à l’origine un nom de fleur, mises à la disposition des Forces Navales Françaises Libres par l’amirauté britannique. Mimosa fut la première corvette à être cédée, sans changer de nom, les autres corvettes étaient l’Alysse, l’Aconit