Jean-Marie Tanguy
est né le 11 juillet 1899 à Plouguerneau (Finistère (29))
Fils de Michel (marin goémonier) et de Marie Anne Roudaut (agricultrice), Jean-Marie est né le 11 juillet 1899 à Plouguerneau. Il avait une sœur (Françoise) et cinq frères (François, Jean, Michel, René et Joseph).
Il a passé son enfance dans le village de St Cava à Plouguerneau et fréquenté l’école publique de Lilia-Plouguerneau.
Il a épousé Séraphine Marie Françoise Le Ven le 24 novembre 1924 à Plouguerneau. De leur union, sont nés Michel le 8 novembre 1925, Jeanne le 19 novembre 1926, Françoise le 11 mai 1928, Thérèse le 11 juillet 1929, René le 30 juillet 1930, Joséphine le 26 avril 1934 et Marie-Michèle le 30 mai 1940.
En provenance de l’inscription maritime, il a été mobilisé dans la Marine Nationale le 1er juin 1918 et incorporé au 2e dépôt de Brest. Il a ensuite été affecté sur le croiseur « Condé » (27 juillet 1918 au 20 avril 1920), à l’école navale (20 mai 1920 au 1er août 1921). Le 1er août 1921, il est renvoyé dans ses foyers et reprend son métier de goémonier.
Entre septembre 1932 et février 1934, il travaille à Alger pour la société Schiaffino. Il est admis, dans le corps des marins des ports, à la direction du port de Toulon le 17 mars 1934 puis est affecté à la direction du port de Brest en 1937.
Le matelot Jean-marie Tanguy est décédé le 18 juin 1940 lors de la perte du remorqueur « le Provençal », victime d’une mine magnétique en rade de Brest.
Son corps a été retrouvé le 6 juillet 1940 à 20 heures au lieu-dit Keralliou à Plougastel Daoulas.
- Médaille Militaire
- Croix de Guerre 39-45 avec étoile (s)
- Citation à l'Ordre du Corps d'Armée
- Citation à l'Ordre de la Division
Provençal
Livré à la France au titre des dommages de guerre 14-18. Détruit par mine en rade de Brest, lors de l'évacuation du port le 18 juin à 12h45. (Un seul survivant). Une plaque à l'entrée de la DP à Brest porte les noms des disparus du Provençal.