Fils de François Balannec et de Marie Louise Cariou, Joseph, patron de pêche, marié et père de quatre petits enfants, quitte Douarnenez le 16 septembre 1943, au nez et à la barbe de l'occupant, emmenant avec lui sur le palangrier "Ar Voularc'h" ("Le Merle" en breton), 7 autres compagnons dont son jeune frère René, 4 aviateurs alliés et 4 agents du BCRA.

A Londres Joseph rejoint la France-Libre et embarque sur la corvette FNFL "Roselys"comme quartier-maître de manoeuvre. Le navire escorte des convois en Atlantique et en juin 44 participe au débarquement en Normandie. Fin décembre 1944, Jos Balannec réussit à passer quelques jours à Douarnenez et peu après, début 1945, il est affecté aux fusiliers-marins du front de l'Atlantique (Détachement du général de Larminat).

Il va trouver une mort glorieuse, lors des opérations de libération de l'île d'Oléron. Le 30 avril, il commande un chaland de débarquement chargé de mettre à terre des fusiliers-commandos. Son mitrailleur est tué, il le remplace et lui-même est peu après gravement atteint par une balle. Jos Balannec est décédé le même jour à Rochefort.

Son nom figure avec 287 autres, sur le monument érigé en 1955, sur un îlot dans le port du Diben à Plougasnou, à la mémoire des Bretons des Forces Françaises Libres.