Michel Cosso
est né le 05 décembre 1927 à Nice (Alpes-Maritimes)
Michel Cosso naît le 5 décembre 1927 à Nice où son père, Jean, est marin-pêcheur tandis que sa mère, Angéline Lorenzi, s’occupe du foyer familial. Michel réside à Menton, quartier du Carei, dans les Alpes-Maritimes puis à Bormes-les-Mimosas dans le Var.
Il est scolarisé à l’école publique où il passe son certificat d’études puis est admis à l’Ecole des Pupilles de la marine nationale et à l’Ecole des Mousses.
Michel rejoint les Forces Navales Françaises Libres le 20 août 1944 et est affecté successivement, au 1er D.F.L , 2e B.F.L. puis au 22è B.N.A. jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Pendant cette campagne de France, il sera cité à l’Ordre du Régiment « Jeune engagé volontaire pour toutes les missions dangereuses, au cours des combats du 23 au 30 janvier 1945 en Alsace, a participé activement au ravitaillement des unités en premières lignes sous des tirs violents d’artillerie et d’infanterie ennemis, faisant preuve de courage et de sang-froid ».
A la fin de la guerre, Michel s’engage dans la marine nationale le 13 février 1946 pour une durée de 4 ans (matricule 365 T46). Du 19 février 1946 au 1er février 1947, il suit les cours de spécialité de fusilier et de commando au centre de Siroco en Algérie. A l'issue de sa formation, il est affecté pour quatre mois sur le croiseur "Dugay-Trouin" puis rejoint le commando « François » rattaché à Marine Madagascar pour des opérations de maintien de l’ordre.
Le 5 juin 1947, au cours de l’opération de dégagement de l’usine électrique de Volobe, son action courageuse lui a permis d'être cité à l'ordre du corps d'armée avec l'attribution de la croix de guerre des T.O.E. avec étoile de vermeil : "A, seul et de sa propre initiative franchi une passerelle sur une rivière bloquée par les rebelles, les a attaqués à la grenade, en tuant six et en blessant quatre autres et mettant une vingtaine en fuite, a permis de la sorte une progression très rapide du Commando ".
Avec le commando "François", Michel rejoint l’Indochine. Au cours d'une première campagne, il se distingue constamment dans tous les engagements, ce qui lui vaut d'être décoré de la Médaille Militaire.
Le 15 juillet 1949, il rentre en France pour se marier avec Thérèse Ballée le 20 août et de cette union naîtra Erik le 5 mai 1950.
De retour dans son unité le 1er mai 1950, il est désigné comme chef de groupe mortier.
Dans la nuit du 29 mai 1951, il est tué lors des combats de Ninh-Binh (Tonkin).
Il est cité à l’ordre de l’armée de Mer : « Le 29 mai 1951 à Ninh-Binh son groupe sauve le Commando d’une perte certaine en forçant l’encerclement des rebelles.Tué à son poste de combat, après épuisement complet des munitions et une lutte au corps à corps, donnant à tous le meilleur exemple de courage et d’héroïsme ».
- Légion d'Honneur (chev.)
- Médaille Militaire
- Croix de Guerre TOE avec étoile
- Croix de Guerre TOE avec palme
- Citation à l'Ordre de l'Armée de Mer
- Citation à l'Ordre du Corps d'Armée
- Citation à l'Ordre du Régiment
Commando François
Créé en mai 1947 le commando des fusiliers-marins " François " porte le nom du lieutenant de vaisseau François Jacques, mort pour la France, à la tête d’une flottille amphibie, en Indochine, le 6 janvier 1947.
Engagé en Indochine, le commando François, commandé par le lieutenant de vaisseau Labbens, est basé dans la province de Ninh Binh en mai 1951.
Fin mai 1951 le commando se positionne dans l’église aband...