Roland Julien Gabriel Guignot
est né le 15 avril 1922 à La Ferté Macé (Orne)
C’est le samedi de Pâques de l’an 1922, qu’Anne Marie Trébaol, épouse de Gustave Louis Guignot, donne naissance à leur fils, Roland.
Quelques jours avant ses 16 ans, le 2 avril 1938, le jeune Roland intègre l’école des Mousses à bord de l’ancien transport de troupes « Armorique » qui est ancré dans le port de Brest. C’est un matelot bien amariné qui, en janvier 1939, pose son sac sur le cuirassé « Océan » afin de suivre une formation d’électricien.
Matelot breveté en avril de la même année, Roland embarque sur le croiseur « Duguay-Trouin » et c’est à son bord, alors que le bâtiment est au mouillage à Alexandrie en Egypte, qu’il va entendre l’appel du 18 juin 1940.
Quatre jours plus tard le navire est désarmé et Roland, avec quelques autres marins, décide de rejoindre les Forces Française Libres. Pour cela, il traverse l’Afrique d’Est en Ouest afin atteindre, d’abord, le port de Conakry en Guinée et de là rallier, à bord du sous-marin « Junon », l’Angleterre.
Le 8 novembre 1940, il est à Londres et s’engage dans les Forces Navales Françaises Libres. Il est aussitôt affecté sur le sous-marin « Surcouf » en plein réarmement.
Roland, disparaît en mer le 18 février 1942 lors de la perte du sous-marin « Surcouf ». Il n’avait pas 20 ans.
Le 15 avril 1942, le tribunal maritime permanent de Toulon le condamne à dix ans d’emprisonnement pour, désertion à l’étranger en temps de guerre.
- Médaille Militaire
- Croix de Guerre 39-45 avec étoile (s)
- Citation à l'Ordre de la Division
Surcouf
Le croiseur sous-marin Surcouf, 4218 tonnes en plongée, fleuron de la flotte sous-marine française du moment, construit par l'arsenal maritime de Cherbourg, est mis en service le 16 avril 1934.
En 1940, pour éviter d'être capturé par les Allemands, il quitte Brest et rallie Plymouth en Angleterre, où il va être saisi par les Britanniques, à l'instar d'autres bâtiments français stationnés dans les ports anglais. Cette prise occ...