Jacques Léon Paul Brière
est né le 31 décembre 1908 à Courbevoie (Hauts-de-Seine (92))
Jacques nait le 31 décembre 1908 à Courbevoie. Son père Joseph est cheminot à Saint-Brieuc et sa mère Yvonne Germain est mère au foyer. Il a un frère Jean qui est commissaire sur la ligne France-Amérique du Sud et une soeur Anne-Marie, secrétaire aux Chargeurs Réunis.
Jacques fait ses études à Saint-Brieuc et travaille sur le port du Légué pour financer ses études. Il se marie le 22 mai 1937 avec Colette Grenillet (pupille de la Nation).
De cette union naîssent 5 enfants : Phillippe, Claudine, Christine, Dominique et Béatrice. Jacques perd son épouse en décembre 1957. Il se remarie avec Christiane Juillet. Ils auront deux enfants : Thierry et Alex.
Jacques suit les cours des élèves officiers de réserve le 15 avril 1931. A l'issue de son stage il embarque sur le cuirassé "Bretagne" le 29 avril 1931. Il est par la suite affecté sur le dragueur "Béarn" et l'aviso-dragueur "La Batailleuse".
Après avoir quitté le service actif en octobre 1932, il rejoint la marine marchande où il navigue sur les cargos mixtes des lignes Amérique du Nord-Canada, Asie et Afrique du Nord.
A la déclaration de guerre Jacques est mobilisé "sur place" en qualité de second ; il navigue sur le pétrolier "Saintonge", et sur les cargos "Limousin", "Dauphine" et "Saint Etienne".
Dès l'armistice il rejoint la résistance sous le pseudonyme de Codamar (coffre d'amarrage). En avril 1942 Il est rappelé en activité dans la marine nationale pour être affecté à Marine Port-Vendres jusqu'en mars 1943. Après avoir été démobilisé il participe de nouveau à la résistance dans laquelle il assure les fonctions d'ordonnance de différents chefs du maquis (colonels Durenque, Shumaker, Trioche et Ourta).
Décoré de la croix de guerre avec étoile d'argent, il est cité à l'ordre de la division en ces termes :
"Détaché de l'O.R.A. à l'Etat-Major Départemental du Tarn, a accompli de nombreuses missions parmi les plus périlleuses avec un sang-froid et un courage remarquables. Mis à la disposition des missions étrangères présentes sur le Tarn, a montré aux officiers alliés les plus belles qualités dont était doué un officier de la résistance, particulièrement au cours des opérations pour la libération du Tarn du 12 au 24 août 1944".
Le 1er avril 1945 il est promu lieutenant de vaisseau de réserve et, par décret du 15 octobre 1945, il reçoit la médaille de la résistance Française.
Démobilisé, Jacques reprend du service à la Compagnie des Transports Océaniques en tant que capitaine au long cours. Il prend ensuite les fonctions de commandant à la compagnie Frayssinet et Fabre et à la Compagnie Générale des Transports Maritimes(années 1959/1960).
En février 1961 Jacques est rappelé dans la marine nationale avec le grade de capitaine de corvette.
Volontaire pour servir en Afrique du Nord, Jacques prend les fonctions de chef du service d'ordre de l'arsenal de Sidi Abdallah (Tunisie). Très apprécié par ses hommes, il se fait remarquer par sa tranquille assurance pendant l'attaque de la nuit du 19 au 20 juillet 1961.
Il est très grièvement blessé d'une balle en plein front alors qu'il supervise la défense aux abords de l'arsenal.
Le capitaine de corvette Jacques Brière décède le 21juillet 1961. Son nom reste attaché à la défense de Sidi Abdallah.
- Légion d'Honneur (chev.)
- Croix de Guerre 39-45 avec étoile (s)
- Croix de la Valeur militaire avec palme
- Médaille de la Résistance
- Citation à l'Ordre de la Division
Majorité générale de Sidi Abdallah (Tunisie)
Chaque grand port militaire possède un arsenal qui est placé sous l’autorité du préfet maritime ou du commandant militaire de l’arrondissement maritime. Il en était ainsi du temps où la France avait encore des colonies comme en Algérie, en Tunisie, en Indochine (Saïgon), à Madagascar (Diégo-Suarez), au Sénégal (Dakar) etc …
De nos jours il ne reste plus guère que l’arsenal de Pa...